Les océans abritent une incroyable biodiversité et ont longtemps été considérés comme une source inépuisable de nourriture. L’homme a en effet exploité les ressources biologiques marines de manière croissante au cours du temps, sans connaître ni tenir compte de leurs niveaux d’abondance. Les poissons, crustacés, céphalopodes et mollusques ont progressivement intégré des systèmes de commercialisation à l’échelle locale, puis nationale et internationale.
En France, une centaine d’espèces différentes sont débarquées dans les ports, en provenance de zones de pêche et par des métiers différents (ligneur, thonier senneur, etc.). Les principales espèces (ou groupe d'espèces) commerciales sont la coquille Saint-Jacques, le merlu, les baudroies, la sole, les dorades, le maquereau, la sardine, l’anchois, les céphalopodes (seiches et calmars) et les thonidés (germon, thon rouge, thons tropicaux).
La forte hausse des captures à la fin du XXe siècle a entraîné une diminution importante des ressources mondiales de poissons et un déséquilibre des communautés de nombreuses zones de pêche. Alertée par les chercheurs en sciences halieutiques, l’Union Européenne a mis en œuvre, dès 1983, une Politique Commune des Pêches (PCP). Elle vise une exploitation durable des espèces commerciales et a pour objet de lutter contre leur érosion, qui menace les modèles économiques associés.
Texte sur les spécificités en océans Indien et Austral en cours de rédaction