À propos du SIMM-OIA

Publié le 9 octobre 2019 — Modifié le 22 octobre 2020

Le système d’information sur le milieu marin (SIMM) a pour objectif de faciliter le partage et la diffusion des données sur le milieu marin. Pour cela, il s’appuie sur les banques de données et les systèmes d’information déjà organisés sur ce domaine, et en crée de nouveaux. Le SIMM fédère les acteurs des données publiques sur le milieu marin (services de l’Etat, établissements publics, etc.).

Le SIMM-OIA accompagne la mise en production des premières versions du SIMM et ce dans une déclinaison régionale à l’échelle de l'océan Indien. En effet, le SIMM-OIA a vocation à fédérer au niveau régional les différents producteurs de données et permettre l’appui aux politiques locales.

Qu'est-ce que le SIMM ?

Le SIMM s’inscrit dans le système d’information de l’État. Il est l’un des trois systèmes fédérateurs au niveau national (avec le système d’information sur l’eau et celui sur la biodiversité).

Il sert à la prise en compte des grands enjeux écologiques du développement durable sur le milieu marin, notamment le changement climatique, la perte accélérée de biodiversité, la raréfaction des ressources, la multiplication des risques sanitaires, alimentaires et naturels, la régulation des usages et de leurs impacts sur les milieux marins.

Le SIMM repose sur les systèmes de données publiques qui rassemblent des données relatives au milieu marin dans les espaces maritimes français. Ces informations, centralisées au sein du système, doivent permettre de :

  • caractériser les activités/usages en mer, et sur le littoral,
  • identifier les pressions engendrées par ces activités sur le milieu marin et littoral,
  • évaluer les impacts sur le milieu marin et littoral,
  • décrire et caractériser l’état des écosystèmes marins et littoraux,
  • connaître les « réponses » des pouvoirs publics, c’est-à-dire les actions mises en place dans le cadre des politiques publiques visant soit à limiter les pressions soit à en réduire les impacts, dans les deux cas pour améliorer in fine l’état des milieux marins et littoraux.

Ainsi, le SIMM a un rôle essentiel pour rendre compte à l’Union Européenne de la mise en œuvre de plusieurs politiques publiques, comme la Directive Cadre « Stratégie pour le Milieu Marin » (DCSMM) et la Direction Cadre « Planification de l’Espace Maritime » (DCPEM).

Dans le cadre du SIMM, le service public d’information « MilieuMarinFrance » a pour objectif d’offrir un point d’accès centralisé à des informations fiables, tenues à jour et facilement compréhensibles, relatives au milieu marin.

Et le SIMM-OIA ?

Le SIMM-OIA est le précurseur des déclinaisons régionales du SIMM et s'intéresse notamment aux aspects :

  • ­ de structuration de l’animation régionale en interaction avec le niveau national,
  • ­ d’organisation de la mise à disposition des données pour rendre un service local,
  • ­ de recueil de l’information locale et de sa normalisation,
  • ­ d’interfaçage avec les autres acteurs, par exemple le CEREMA ou le projet Océan Métiss, pour l’accès aux données et la constitution de produits dédiés (Document Stratégique de Bassin) pour une mise en œuvre opérationnelle de la planification maritime.

La gouvernance

Pour le SIMM

L’Office français de la biodiversité (OFB) exerce, sous l’autorité du ministre chargé de l’environnement, la coordination technique du SIMM, conformément à l'article R131-34 du code de l'environnement. La structure et l’organisation du SIMM sont décrites dans le schéma national des données sur le milieu marin. Sa gouvernance est assurée par trois types d’instances : des instances consultatives, constituées d’usagers, une instance de décision stratégique et des instances techniques. Les instances techniques sont composées d’un comité de coordination technique, et de deux groupes spécialisés en charge des décisions courantes : un groupe de pilotage de l’urbanisation et un groupe de pilotage du langage commun.

Pour le SIMM-OIA

Le projet est cofinancé au niveau régional par les préfectures de La Réunion, de Mayotte et des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) ainsi que l'Ifremer, et bénéficie de certains développements nationaux cofinancés par l'Office Français de la Biodiversité (OFB) et l'Ifremer.

Les partenaires du SIMM-OIA

Le SIMM-OIA regroupe différents types de partenaires :

Les partenaires financiers

  • Office Français de la Biodiversité (OFB)
  • Services déconcentrés de l'Etat (Direction de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement / Direction de la Mer Sud de l'Océan Indien) pour La Réunion et Mayotte
  • Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF)
  • Ifremer
    • Délégation de l’océan Indien (DOI, La Réunion)
    • Service Valorisation de l'Information pour la Gestion Intégrée et la Surveillance (VIGIES, Nantes)
    • Service "Systèmes d'Informations Scientifiques pour la MER (SISMER, Brest)

Ces partenaires sont membres du comité de suivi qui se réunit en tant que de besoin, et au moins une fois par an. Il rend compte de l’état d’avancement des travaux aux membres du comité de pilotage du SIMM-OIA défini dans la convention cadre de coopération entre les préfectures de La Réunion, des TAAF et de Mayotte et l’Office Français de la Biodiversité.

Les producteurs et gestionnaires de données impliqués

Un certain nombre de producteurs et gestionnaires de données ont été identifiés dans le cadre du montage du projet, et sont présentés sur la page Partenaires.

En savoir plus

Le SNDMM

Le schéma national des données sur le milieu marin (SNDMM) définit le système des données publiques sur le milieu marin et fonde sur celui-ci le système d’information sur le milieu marin. Il constitue l’annexe à l’arrêté approuvant le schéma national des données sur le milieu marin.